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L'habitat de Chassigny-sous-Dun et les propriétaires au XIXe siècle

Les Chefs (Photos pages 9-20/34)

L'habitat le plus représentatif et le plus ancien du hameau des Chefs est, sans conteste, le domaine avec maison de maître à toiture à la Mansart qui porte la marque de la fin du XVIIe siècle. De plan quadrangulaire, comme ses voisines, l'habitation s'élève sur un étage qu'ajourent des fenêtres à linteaux en arcs segmentaires : 5 à l'étage ; 4 au rez-de-chaussée non surélevé, encadrant, sur la façade orientale, une porte de même profil. Sur cette même face ouvrant sur une courette intérieure, pointent, à la base de la toiture à la Mansart soulignée par une corniche moulurée de pierre ocre, trois lucarnes dont les frontons triangulaires sont supportés eux-mêmes par des linteaux légèrement cintrés et moulurés ; lucarne unique au Sud. Un long bâtiment de dépendances ferme la cour du domaine, au Nord, sous toiture à deux rampants de petites tuiles plates ; il est creusé d'une porte charretière à linteau droit, au Sud ; dans un axe perpendiculaire s'y adosse, au Sud-Est, un petit bâtiment dont le pan Nord est en arrondi et en saillie sur la ruelle extérieure.

Immédiatement au Nord-Ouest de ce bel ensemble subsiste une ancienne ferme qui, à l'origine, faisait partie du domaine principal. La cour intérieure ouverte au Sud-Est est délimitée, à l'Ouest, par un long bâtiment d'hébergeage soigneusement appareillé, dont la façade principale est creusée d'une porte à linteau en arc segmentaire ; le couvert à deux rampants assez aigus est fait de petites tuiles plates et brunes. Au Nord-Est, immeuble bas, ayant pu servir de logis d'habitation rurale ; porte et deux fenêtres rectangulaires au rez-de-chaussée (la fenêtre à l'extrémité droite de la façade est surmontée d'un arc de décharge) ; deux fenêtres à l'étage, sous le toit plat à deux pentes. Autre immeuble à l'Est, disposé en équerre par rapport au précédent, couvert d'un toit plus pentu.

L'ensemble constitué par le domaine principal et la ferme précitée est encadré, au Nord et au Sud du hameau, par trois domaines distincts, non portés sur le relevé cadastral de 1829 ou ne présentant plus, aujourd'hui, les mêmes dispositions. La ruelle perpendiculaire qui relie les deux tracés de route entre La Clayette et Charlieu (la nouvelle, et l'ancienne desservant directement les divers domaines du hameau des Chefs), aboutissant exactement en vis-à-vis du manoir ou maison de maître, délimite, sur la gauche, un domaine postérieur à 1829, dont le logis est une maison-bloc quadrangulaires sous toiture aiguë à quatre pans surmontés de deux girouettes historiées : deux niveaux de percements rectangulaires, plus un demi-étage sous comble éclairent l'habitation, à raison de deux par étage (rez-de-chaussée un peu surélevé, étage et comble), sur les faces Sud et Ouest ; cette dernière borde le chemin ; la façade méridionale du logis ouvre sur une cour intérieure fermée par deux corps de bâtiments principaux, au Nord, dans le prolongement de la maison d'habitation, avec grenier ouvert, et au Sud-Est : bâtiment rural plus massif, sous toiture assez pentue à deux rampants de petites tuiles plates ; puits dans la cour.

Au Nord de la ruelle, et au-dessus de la mare, à droite de la route la plus ancienne, domaine avec logis également postérieur à 1829, de même type que le logis du domaine Sud, mais édifié sur un plan barlong plus accusé ; trois percements en façade méridionale ; deux cheminées au-dessus de l'arrête faîtière, encadrées par deux girouettes historiées. Les dépendances hors œuvre sont au Sud ; un appentis prolonge le pignon méridional de l'immeuble couvert par un toit de petites tuiles plates à deux rampants.

Plus au Nord, et à la hauteur de la croix de carrefour datée de 1851, autre domaine, avec logis de même type que les précédents (deux fenêtres rectangulaires par niveau) prolongé, à l'Ouest, par un bâtiment à usage de dépendances plus bas. Les chaînages d'angle du logis sont bien marqués sur l'arête verticale Sud-Est.

Montcarron (photo page 22/34)

Dans la montagne, au Sud de Molleron, avec vue étendue du côté Nord et à l'Ouest sur le vallon du ruisseau de Mussy et les terrasses du château du Bief, le domaine de Montcarron est essentiellement constitué d'un logis quadrangulaire assez largement construit en briques, sous toiture à quatre pans d'ardoises d'où pointent trois lucarnes, et d'un bâtiment d'hébergeage qui clos le domaine du côté Nord.

Benoîte Durix, veuve de Pierre Chevalier, décéda à Montcarron le 3 avril 1877 , âgée de 78 ans ; Etienne Clément, âgé de 37 ans, son gendre, est témoin de l'acte d'état civil.

Prégéron (photo page 24/34)

Au Nord-Ouest du chef-lieu ; à proximité de l'ancienne route de Châteauneuf à La Chapelle-sous-Dun, du côté Ouest ; tènement XIXe siècle; section A 110 à 122.

Le tènement A 110 à 122 de l'ancien cadastre du XIXe siècle, levé vers 1829, implanté au milieu de terres cultivées et de prairies (d'où le nom de « Prés Gérons » donné au lieu-dit), sur le rebord oriental de la vallée du Sornin, a appartenu, jusqu'en 1845, à Claude-Marie Merlin, domicilié aux Verchères, gros propriétaire foncier sur la commune de Chassigny. Des mutations successives porteront le domaine à Jean-Claude Mommessin domicilié à Saint-Laurent-en-Brionnais (1845-1858), à Jean-Marie Desmurger, domicilié à Prégéron (1855-1875). La famille Barbin en deviendra propriétaire en la personne de Jean-Marie, domicilié aux Justices, puis à Prégéron (1875-1894), puis de Jean-Claude Barbin-Farizy à partir de 1894.

Le domaine est aujourd'hui constitué d'un petit logis : maison-bloc quadrangulaire, du type des maisons implantées au hameau du Chef dans la seconde moitié du XIXe siècle ; élevé sur deux niveaux (rez-de-chaussée non surélevé et étage), tous les percements en sont rectangulaires (trois par niveau sur la façade principale). Le logis est accompagné, en avant de la façade Sud-Ouest et latéralement, d'un bâtiment à usage de dépendances qui, en 1829, avait son symétrique du côté de la serve. L'immeuble restant, rectangulaire, couvert d'un toit à deux rampants, est relié au logis par une extension basse et étroite. Le puits sis à proximité de la pièce d'eau a été conservé.

Vervier

A 88 ; immeuble à l'extrémité Ouest du hameau de Vervier et au carrefour de la route qui se dirige sur le chef-lieu.

Ce petit immeuble est marqué par le calvaire sculpté recensé dans la rubrique des Croix.

Il est inscrit en 1829 au nom de Jean Alix, domicilié à Vervier, jusqu'en 1832. L'immeuble fut démoli en 1862 et agrandi. Claude Ducray, domicilié à Vervier, en acquitte les taxes foncières pour l'année 1885-1886.

Villard (photo page 32/34)

Domaine à l'extrémité méridionale du chef-lieu ; parcelles B 584-585 du cadastre de 1829.

Ce domaine rural implanté au bas du chef-lieu (autrefois appelé hameau de Villard), à la jonction des deux chemins de desserte actuels du bourg, l'un à l'Est de l'église (ancienne route), l'autre à l'Ouest, devenu rue principale, est constitué de deux parcelles bâties accolées partagées, en 1829, entre la veuve de Jean Ballandras, domiciliée au Villard (B 584), et Jean-Marie Ballandras (B 585) ; cette dernière correspondant au logis principal. Une mutation porta ce dernier, en 1847, à Jean-Marie Bidaut, domicilié à Armond ; Claude Bidaut, domicilié aux Noirards, en acquittait les taxes foncières pour l'année 1855-1856 ; il augmente en 1868 son patrimoine en y incorporant l'ancienne propriété de la veuve de Jean Ballandras. La famille Bidaut conserva le tout jusqu'en 1898 en réalisant en 1881 quelques modifications de structure mentionnées par la matrice cadastrale.

La même famille Bidaut posséda de 1838 à 1896 la parcelle bâtie sise immédiatement au Nord (B 588), ancienne propriété de la famille Sarton du Jonchay ; là aussi, la matrice cadastrale mentionne une augmentation de construction en 1847.

A la fin du siècle dernier apparaît enfin le nom d'un des propriétaires parmi les plus marquants de l'époque, dans la commune de Chassigny, issu de la famille Ducarre, en la personne de Pierre-Marie qui, comme son père Côme Ducarre, fut maire de sa commune. La tombe de la famille Ducarre, dans le cimetière communal de Chassigny, rappelle, en effet, « la mémoire de Côme Ducarre, maire de cette commune, décédé le 12 octobre 1868, âgé de 46 ans et de Jeanne Laroche, son épouse, décédée le 4 décembre 1881, âgée de 48 ans ; ils furent bon père et bonne mère ... », puis celle de « Pierre-Marie Ducarre, maire de cette commune, né le 12 mai 1851, décédé le 12 janvier 1907, et de Christine Bidaut, son épouse, née le 31 août 1850, décédée le 9 février 1917 ». Tous renseignements confirmés par les recherches d'état civil qui révèlent encore que Côme Ducarre était fils de Pierre et Françoise Tachon, domiciliés à Saint-Laurent-en-Brionnais ; qu'il avait épousé en premières noces Claudine Chevalier, née le 6 septembre 1831 (Chassigny) de Claude et Jeanne-Marie Prévot ; jeune épouse décédée à l'âge de 21 ans, le 21 juin 1852. Côme Ducarre devenu veuf épousa en secondes noces, le 30 décembre 1855 (Chassigny) Jeanne-Marie Laroche, née le 22 décembre 1833 de Philibert et Benoîte Martin (contrat de mariage signé le 24 décembre 1855 par-devant Me Jean Monnet, notaire à Saint-Laurent-en-Brionnnais).

Pierre-Marie Ducarre était né du premier lit. Il épousa à Chassigny le 27 avril 1874 Christine Bidaut, née le 31 août 1850 de Claude et Marie Larfouilloux, propriétaires-cultivateurs (contrat de mariage signé le 27 avril 1874 par-devant Me Chignier, notaire à Chauffailles).

Une sœur de Pierre-Marie Ducarre prénommée Benoîte, née le 17 décembre 1857, épousa le 22 novembre 1879 (Chassigny) Claude-Marie Ducarre, né le 15 juin 1851, fils, lui, de Benoît et Marie-Caroline-Joséphine Dumoulin (contrat de mariage signé par-devant Me Chignier, notaire à Chauffailles, le 19 octobre 1879) (1).

(1) Témoins du mariage Ducarre-Chevalier : Claude-Marie-Mathieu Millier, 40 ans ; Pierre Chevalier, 52 ans ; Jacques Chevalier, 30 ans ; Etienne Laroche, 26 ans ; tous propriétaires à Chassigny.
Témoins du mariage Ducarre-Laroche : Claude-Marie-Mathieu Millier, 45 ans ; Claude Laroche, 35 ans ; Philibert Laroche , 26 ans, tous deux frères de l'épouse; Georges Ducarre, 36 ans, frère de l'époux, propriétaire à Saint-Laurent ; Claude-Marie Millier étant maire de Chassigny.
Témoins du mariage Ducarre-Bidaut : Claude Larfouilloux, 77 ans, rentier à Saint-Maurice, grand-père de l'épouse ; Laurent Ducarre, 60 ans, propriétaire à Saint-Laurent, oncle de l'époux ; François Laroche, 58 ans, et Claude Copier, 43 ans, oncles de l'épouse.
Témoins du mariage Ducarre-Ducarre : Pierre Charcosset, curé de Chassigny, 53 ans ; Claude Bidaut, 62 ans ; Pierre-Marie Ducarre, 28 ans, frère de l'épouse ; Antoine Quelin, 39 ans, instituteur.

Le même Pierre-Marie Ducarre, devenu propriétaire, par alliance selon toute vraisemblablement, des propriétés Bidaut, possédait depuis 1881 le tènement B 592 à 597, au Nord des parcelles précitées, ancienne, propriété de Claude Chevalier, puis de Côme Ducarre ; c'est dire qu'il posséda à peu près toutes les parcelles bâties ou non bâties, à l'Est de l'ancienne route du hameau de Villard, entre le carrefour de la croix implantée en contrebas de l'église, du côté Est, et le bas du bourg soit : du Sud au Nord, les parcelles cadastrales B 579p, B 580 à 588 ; B 589 à 591 ; B 592 à 597, sans omettre les prairies non bâties dites « les Ormes », au Sud-Ouest de la nouvelle route du bourg, etc...

Le logis faisant partie du tènement B 592 à 597 avait été reconstruit vers 1845.

Note sur la famille Bidaut : Les actes d'état civil de la commune de Chassigny permettent de remonter, en ligne directe, la parenté de Christine Bidaut, née le 31 août 1850, épouse de Pierre-Marie Ducarre. Fille de Claude (v. 1818 - + 16 mai 1870) et de Marie larfouillox ; petite-fille de Jean-Marie Bidaut (+ 17 janvier 1844, 57 ans) et de Marie Thurin, décédée le 29 déc. 1873, 83 ans, au Villard, chez son fils. Autre Claude Bidaut , époux de Marie Lorton, décédé le 28 février 1823 (acte du 1er mars) âgé de 45 ans environ, le dit Claude Bidaut étant lui-même fils de Benoîte Desmurger.

Le Villard

Description : Le domaine implanté à l'extrémité de la partie basse du hameau de Villard (B 584-585), à la jonction de la RD 348 et de l'ancienne route de desserte, à l'Est du chef-lieu, est un ensemble rural composé d'un logis de maître quadrangulaire flanqué, du côté Ouest, de deux corps de bâtiments à usage de dépendances : grange basse à toiture surplombante au midi, elle-même contrebutée par un bâtiment plus élevé, disposé transversalement, peu ajouré (une porte rectangulaire dans la façade Sud), couvert d'un toit pentu à deux rampants.

Le logis, de construction plus soignée, s'élève sur trois niveaux, creusés de percements rectangulaires, au Sud : trois par niveaux et par étage - à l'étage du comble, les percements ne sont que de petits jours carrés. La toiture aiguë, légèrement débordante, de petites tuiles plates, est soulignée par une corniche de pierre ; deux cheminées pointent de l'arête faîtière. Le logis est malheureusement quelque peu délabré.

Sur l'ancienne route, en direction du Nord, l'habitat rural est représenté, immédiatement au dessus du domaine précité, par une petite ferme dont le plan figure au relevé cadastral de 1829 (B 588).

Un peu plus haut, et à mi-chemin avant le carrefour marqué par la croix routière sculptée d'une couronne d'épines, beau bâtiment plus récent, en rectangle allongé, implanté du côte Est de l'ancienne route et dans un axe perpendiculaire. Bien appareillé de moellons rejointoyés, le corps de bâtiment couvert d'un toit à quatre pans aigues de petites tuiles plates, épouse la légère déclivité du terrain : il est divisé en deux parties : à usage d'habitation, à l'Ouest, près du chemin d'accès ; à usage de grange à l'Est (grande porte charretière au linteau en arc segmentaire, au Sud) ; cette extrémité est encore prolongée par une construction basse, dont le toit à deux pans ne dépasse pas le rebord inférieur du toit principal. La façade Nord du corps de logis principal est flanqué, au Nord, d'une construction basse protégée par un double appentis.

Un logis de même type se remarque en contrebas et au Sud du Vieux bourg, en bordure de la route conduisant aux Chefs (côté Sud de la route). Le bâtiment, en rectangle allongé, sous toiture à quatre pans, divisé mi-partie en logis d'habitation et en bâtiment d'hébergeage, a sa façade principale exposée au Sud-Est ; le logis occupe la moitié Sud-Est de la construction comportant un rez-de-chaussée et un étage. La grange s'ouvre par une grande porte charretière au linteau en arc légèrement segmentaire. Les murs extérieurs de la construction sont, ici, crépis ; la pierre d'appareil n'est visible qu'aux chaînages d'angle, aux encadrements des percements et, sous la forme d'un petit arc de décharge, au-dessus de la porte rectangulaire de la partie réservée à l'habitat ; porte flanquée, à sa droite, d'une fenêtre, à sa gauche, de deux percements rectangulaires ; l'étage comportant, sur cette même face, que deux fenêtres rectangulaires.

Vervier

Situation : au Nord du chef-lieu.

Le hameau de Vervier s'étire d'Est en Ouest, en direction de la vallée du Sornin.

François-Elie de Mantchanin (1), domicilié à Vervier est, au moment du relevé cadastral de la commune de Chassigny-sous-Dun, propriétaire du domaine principal (B 100) et des domaines annexes implantés, du même côté de la route en tirant vers l'Ouest. Figurent à partir de 1848, sur la matrice cadastrale les noms de Marc Teissier, négociant à Paris (1848-1852) et de Jean-François Berthaud, domicilié à Lyon. A partir de 1913 sera porté le nom de Louis Fayolle, valet de chambre du château de Bourdelon (commune de Villefranche-sur-Saône).

Le deuxième domaine en tirant vers l'Ouest (B 104) sera, en 1913 porté de Jean-François Berthaud à Antoine Duffy.

Le troisième domaine, encore plus à l'Ouest (B 107) fut, quant à lui, distrait du lot primitif « de Montchanin », en 1852, et devint propriété d'Antoine Giles, domicilié « au Saudy » (domaine voisin, un peu plus au Nord). De 1880 à 1906 figure, sur la matrice cadastrale de Chassigny le nom de Claude Labarge, à Saudy, puis Relanges, canton de Domay (Vosges) ; « tiré » de Giles Benoît au Saudy, « porté » à Berthaud Jean François.

(1) François-Elie-Etienne Monchanin, capitaine de la commune du canton de Châteauneuf épousa, à l'âge de 22 ans, le 6 frimaire 1793 (Chassigny) Etiennette-Elie-Perpetue Perret, âgée de 27 ans, fille de Claude, négociant, et Catherine Lorton. François-Elie-Etienne était fils de Jean Monchanin, notaire public, président du district de Marcigny, et de Jeanne Jérôme, domiciliés à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf.
La famille Monchanin (ou Demonchanin, de Montchanin) était également alliée à la famille Sabatin, représentée dans la paroisse de Chassigny dès 1696 : baptême, le 31 janvier de François, fils de Pierre Sabatin, avocat en parlement et notaire royal (Archives de Saône-et-Loire. B 1451). Le 13 fructidor an 5 fut célébré à Chassigny le mariage d'Anne Sabatin, née le 29 décembre 1767 de Côme, notaire public (décédé le 16 février 1810, à l'âge de 76 ans ; le défunt, né à Amplepuis (Rhône) est dit « ex notaire et géomètre » sur l'acte d'état civil) et de Louise-Gabrielle Aulas. Ladite Anne Sabatin épousait Côme Monchanin, fils de Joseph et d'Elie Jofroy, domiciliés à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf ; âgé de 47 ans, il était propriétaire dans la commune de Tancon.
Un François de Monchanin est maire de Chassigny vers 1812.

Source : AD71, Inventaire du patrimoine, Chassigny-sous-Dun, Maisons, 34 pages.

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